retour à l'index du site
Le débat national sur le risque industriel, un alibi pour noyer le poisson ?

Les fauteurs de danger

Les réactions

Les politiques et l'entreprise : L'argent vaut plus que la vie

Index

L'explosion du 21 septembre 2001 à Toulouse

Le 21 septembre 2001, à 10 heures et 17 minutes une ou deux explosions soufflaient la moitié de l'usine AZF-Grande-Paroisse-Atofina, détruisant des milliers de logement, tuant et blessant de nombreuses personnes.

cliquez pour voir l’image en plus grand
Cliquez sur l’image pour mieux voir

La proximité de cette usine d'autres sites chimiques encore plus dangereux, et qui ont été gravement endommagés, aurait pu et peut encore réserver de très mauvaises surprises à l'ensemble de la population de l'agglomération toulousaine.
Des composés chimiques mortels, explosifs, hautements toxiques, restent en effet stockés en quantités phénoménales sur la zone.
Largement dissimulée aux habitantes et habitants, par les élus, les industriels et les pouvoirs publics cette menace inimaginable, malgré la gravité de cette explosion, fait actuellement l'objet de tractations et manoeuvres occultes, visant à la minimiser pour faire redémarrer le site chimique de Toulouse-Sud.

cliquez pour voir l’image en plus complet
"les installations de la SNPE ont peu souffert"
Le Directeur Général du Groupe SNPE,
Journal "Les échos", une quinzaine de jours plus tard...

Alors que les constats des architectes confirment sur tous les immeubles des quartiers environnants les désordres profonds occasionnés en sous-sol par une secousse dont l’intensité a été ressentie à des centaines de kilomètres de là, les dirigeants du site chimique continuent à prétendre que chez eux, à deux pas de l'épicentre, "tout va pour le mieux" !

Tout va pour le mieux bonnes gens, on vous prend un peu pour des crétins, mais c’est pas grave !

Nous publions ici les stigmates d'une catastrophe majeure, que seule la chance épargne d'être plus grave encore, afin de montrer les risques qu'en réalité les barbares qui s'efforcent de nier les faits, proposent de maintenir.