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En juillet 2001, en se promenant sur les rives de la Garonne au droit du site chimique, on pouvait constater l'impunité avec laquelle ces usines rejètent des produits dans l'environnement, se moquant de la réglementation :
qui peut encore croire que le durcissement des règles changerait quoique ce soit ?

la configuration du terrain s’y prête : des bras de la Garonne non visibles depuis les rives principales baignent le site chimique. Ils sont le lieu privilégié de rejets multicolores et odorants, et les pêcheurs qui s’y aventureraient le feraient pour le sport : à moins d’aimer les risques, manger les poissons survivants tiendrait de l’aventure.
D’ailleurs les poissons survivants, en octobre Grande-Paroîsse les a euthanasiés à l’Ammoniaque...

A l’extrémité du site de Grande-Paroīsse, un tuyau passe par dessus la clôture et vient déverser son contenu juste à côté de la buse autorisée par la Drire.

Plus loin, sur la même sortie, l’exploitant a disposé un chemin de flotteurs afin de contenir les boues colorées qui n’auraient pas été dissoutes.

Des "caniveaux" ou plutôt des ruisseaux suintent un peu partout des produits mystérieux.

Disposées de manière à n’être pas visibles depuis le pont de la rocade ouest, quatre cascades rejètent en Garonne ce qu’il plait à la SNPE et à Tolochimie.

Mais ce n’est pas suffisant. Des bras sauvages noir, bleu et rouge, viennent ajouter à ce sinistre requiem pour le fleuve.
À présent le prétexte de Vigipirate permet aux pouvoirs publics d’aider l’exploitant à dissimuler ses honteuses pratiques.

À quelle parole ces industriels prétendront-ils nous faire croire ?

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